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Les deux simples mesures pour libérer la justice sénégalaise (par le professeur Cheikh Ndiawar Soumare)
Il arrive des moments où il faut se poser des questions, les vraies cette fois ci.
Pourquoi tant de défiance envers l’institution judicaire ? Pourquoi les Sénégalais ont une mauvaise perception du fonctionnement de leur justice ?
Nous ne cessons de le répéter depuis des années, la première chose à faire est de couper le lien entre le Parquet et le gouvernement. C’est-à-dire entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Tous les dossiers de justice doivent pouvoir être traités par les magistrats sans avoir besoin de quitus du gouvernement. TOUS, SANS EXCEPTION ! La transparence et la crédibilité judiciaire sont à ce prix. Cela empêchera désormais qu’un Président de la République puisse -mettre un coude- sur des dossiers judiciaires.
La deuxième chose est de sortir le Président de la République et le ministre de la justice du Conseil Supérieur de la Magistrature, et de la nomination des juges. DE TOUS LES JUGES, SANS EXCEPTION ! Ces prérogatives, actuellement du président la République, doivent être transférées au Conseil Supérieur de la Magistrature.
Avec ces deux simples mesures, on libère les juges de la contrainte gouvernementale, et on change la perception négative que beaucoup de citoyens ont de la justice sénégalaise.
Par le Professeur Cheikh Ndiawar Soumaré.
Professeur de Politiques Economiques et de droit international.
FES (Forces Economiques et Souveraines du #Sénégal). Dooleel Sunu Rew.