Koungheul: CRD sur le projet de Conservation de la Reserve de Maka Yop

Un comité regional de développement CRD a été tenu ce mercredi 4 décembre 2024 au campement Bambouck de koungheul. En presence du Gouverneur Moustapha Diaw, des préfets et sous préfets, des collectivités territoriales, de la population, l’association Lion Rouge a expose son projet de faire du Senegal (region de kaffrine) la première destination touristique et écologique de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, les populations ont apporté des contributions à la suite de la présentation du projet.

Au cours de la présentation, le promoteur du projet est revenu sur le choix d’installer la reserve au Senegal. «  Le choix du Sénégal est du à sa stabilité contrairement aux autres pays oú il y’a une instabilité. De plus, nous avons besoin d’un espace large où les animaux seront libres de se déplacer » explique t-il. La réalisation de cette reserve nécessite un espace de 35.000ha.

Cela va permettre d’employer Les communautés pour restaurer l’écosystème, de diversifier les espèces notamment la presence des lions et des éléphants. Le projet vise également à créer un centre d’attraction touristique, une  zone agroforestiere autour de la réserve (plantation des arbres, formation des agriculteurs, amélioration des rendements agricoles, augmentation des revenus).

En effet, pour avoir cette surface, ils proposent aux communautés d’affecter une partie de leurs terres. En plus de travailler avec l’Etat pour trouver un moyen équitable de réaménager les terres dans cette zone. Pour se faire, il est crucial de trouver un accord avec les communautés et les autorités. Le projet présente aussi beaucoup d’opportunités. En effet, il peut en découler des emplois de construction, produits culturels, chauffeurs, plombiers, nettoyage, administration, réparations voitures, medecins, électriciens.

Ce qui est plus important, c’est que le projet propose un partage des bénéfices avec la population en place. Ainsi, un fond d’appui communautaire pour les menages des villages concernés et l’augmentation des revenus des communes grace aux recettes locales (tourisme). Afin de mieux impliquer les populations, le projet prévoit de consulter chaque chef de village et d’organiser un comité de parties prenantes. Meme si ces derniers ont exprimés des craintes liés  au problème de l’élevage, le manque d’espace nécessaire, la durée d’exploitation etc. 

Robert Escalier a précisé que les animaux sont rares dans le pays. Et que ce projet d’envergure internationale, représente une grande opportunité pour les populations. «  Nous avons choisi la zone de Maka Yopp, car il y’a déjà une foret classée et la pluviométrie est adequate pour les animaux. Nous demandons à la population d’adherer au projet car c’est pour eux » indique t-il.

Cheikh Ibrahima Top

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *