« À la découverte du koungheulois » par Samba Diop

L’entreprenariat passe d’abord par une volonté de vouloir réussir par une voie tracée. Le jeune Bara Ndiaye Zikroulah a bien compris celà. Malgré ses diplômes, sa touche religieuse (chanteur), il s’est bien débrouillé pour construire une économie autour de la vente du café.

« Tout métier a une valeur et requiert des qualités chez le travailleur. » Dit le proverbe. Qui néglige son entreprise, réduit son bonheur. Qui gère son entreprise efficacement, construit son bonheur. Le travail libère l’homme. Le travail permet à l’homme de subvenir à ses besoins vitaux.  Complexé n’est pas ce « fils de ses œuvres ».

Serigne Bara Ndiaye se nomme, surnommé Bara zikrulah. Ce bachelier( Bac+…) koungheulois a compris très tôt que la clé principale de la réussite se trouve entre les mains. Contrairement à ce que beaucoup de jeunes pensent et croient, il allie ses études et son noble métier vendeur de café Touba. Est ce que le diplôme seul fait l’emploi? Équivoque!

Mes chers frères-sœurs, les études poussées restent cruciales mais elles ne sont pas à la portée de tous. Bayi si xel! La famille a misé tous ses biens sur nous en espérant que nous convertissions sa dèche en aisance, pour ne pas dire en condition nantie. Bayi si xel! La vie nous impose parfois de sacrifier les ambitions pour sauver la famille. Bayi si xel!

Alors, décrochons les diplômes, puis tentons les concours ou trouvons un travail nous éloignant de la subordination. Bayil si xel! Mon grand-père Tamsir Diop, paix à son âme, me disait souvent  » dagay jap si saket  ndanx nga mëna yontu mur » Bayi si xel!

Chapeau à toi frère Bara Sikroulah Bdn Ndiaye. Tout vient à point à celui qui sait attendre. Paix sur toi! Fier de toi. Bonne continuation!

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